Son très haut niveau de qualité, de détail et de finition, fait de cette maquette de l’Île de France une magnifique réplique d’un des plus beaux paquebots transatlantiques issus des chantiers navals de Saint Nazaire.
Ce très bel objet de décoration rappelle le raffinement et le “savoir-vivre” à la française caractéristique des croisières de luxe du début du XXe siècle.
Autre variante de l’Île de France
Cette maquette est également disponible en VERSION ECLAIREE.
Histoire de l’Île de France
En 1927, la Compagnie Générale Transatlantique recevra sa commande du paquebot Île de France construit par les chantiers navals de Saint Nazaire pour remplacer deux anciens paquebots, “La Touraine” et “La Lorraine”.
Pour son voyage inaugural, il relie le Havre à New York. A son bord l’alcool y coule à flots. Les américains, pendant la prohibition, le surnomment “The longest gangplank” (la plus grande passerelle).
Ce navire est équipé d’un hydravion postal qui permet d’acheminer le courrier avec une journée d’avance par rapport à l’arrivée du paquebot. Bien que son système de catapultage fonctionne bien, il est finalement abandonné car sa force fatigue la structure du paquebot.
En 1940, il est en route pour l’Indochine et se réfugie à Singapour. Le commandant et une grande partie de l’équipage sont alors rappelés par Vichy.
L’Île de France est ensuite réquisitionné par les Britanniques et utilisé pour transporter des troupes, de Sydney à Suez, d’Afrique en Inde… Il embarque lors des quatre années suivantes près d’un demi-million de soldats et il est rendu à la France en 1945 avec de prestigieuses décorations.
Il retourne alors à Saint Nazaire pour y être transformé et modernisé avant de repartir vers New York en 1949.
Surnommé le “Saint-Bernard des mers”, il se fait remarquer pendant ses multiples navigations par de nombreux sauvetages, dont celui particulièrement périlleux du cargo Greenville en 1953, et du paquebot italien Andréa Doria éperonné par le paquebot Stockholm dans la nuit du 25 au 26 juillet 1956. Alors que Raoul de Beaudéan est aux commandes, il remonte l’Hudson triomphalement pour la troisième fois, avec les nombreux passagers sauvés de l’André Doria, et reçoit la Croix de Chevalier du mérite maritime.
L’Île de France effectue sa dernière traversée transatlantique en 1958. Il est alors vendu à Yamamoto & Co et finit sa carrière à Osaka en servant de cadre au film hollywoodien “Panique à Bord” à la fin duquel il est détruit. Sa fin provoque un scandale comparable à celui de la fin du paquebot France.