L’histoire de la Santa Maria
D’abord baptisée la Galicienne, la Santa Maria était la nef ou caraque très célèbre faisant partie de la flotte de trois navires (avec la Nina et la Pinta) qui permit à Christophe Colomb de traverser l’Atlantique en 1492.
Sa coque arrondie, de l’ordre de 28 m de long, jaugeait une centaine de tonneaux. Elle supportait deux hauts châteaux avant et arrière, et portait une surface de voiles de 270 m2.
La Santa Maria quitta l’Espagne en septembre 1492 et atteignit la mer des Caraïbes à la fin de cette même année. Malheureusement elle fit naufrage sur les côtes d’Hispaniola (Haïti) la nuit de Noël 1492.
Son bois fut alors utilisé pour la construction du port de la Navidad, premier établissement du « Nouveau Monde » où Colomb laissa 39 hommes d’équipage avant de rentrer en Espagne en mars 1493 sur la caravelle la Nina, suivie de la Pinta.
L’histoire de la Pinta
Construite dans le chantier naval de Palos de la Frontera, la Pinta, tout d’abord surnommée la Santa Anna, était une des caravelles de la première expédition de Christophe Colomb en Amérique.
Sa coque de 23 mètre de long déplaçait 60 tonneaux.
La Pinta rejoignit Christophe Colomb en janvier 1943. Cependant, son commandant de bord PInzon voulant effectuer ses propres découvertes, se détacha à plusieurs reprises du convoi de départ. La Pinta toucha la terre espagnole le 3 mars soit un jour avant Christophe Colomb.
L’histoire de la Niña
Plus petite des trois caravelles de l’expédition de Christophe Colomb, elle fut aussi la plus rapide. Faisant 23 mètres de long, et 55 tonneaux, elle était commandée par le capitaine Vicente Yanez Pinzon.
Durant le voyage de retour, elle fut commandée par Christophe Colomb lui-même, faisant escale aux Açores, et elle prit du retard sur l’arrivée prévue à cause d’une tempête.
Elle participa également aux 2ème et 3ème voyages de Christophe Colomb qui en devint son propriétaire.
Elle fut ensuite vendue par Colomb pour des raisons financières.